Histoire de la roulette
Qu’on se le dise, la roulette demeure un jeu emblématique que les casinos terrestres n’ont pas hésité à adopter. Autour de ce jeu de hasard règne d’ailleurs une sorte de mythe qui fait véritablement de la roulette un jeu de casino à part entière. Si les historiens ont réussi à déceler les origines de la roulette après des siècles de décryptage et d’efforts titanesques, de nombreuses légendes ont également contribué à bâtir la réputation de ce jeu hors-norme.
La première roulette
Le premier exemplaire de jeu de roulette aurait été créé de source sûre au XVIIème siècle. Inventé par le mathématicien et penseur Blaise Pascal, le modèle précurseur fut le résultat concret et physique de l’imagination débordante du philosophe, qui cherchait à percer les secrets du mouvement continu. Si la roulette était donc d’abord un objet d’expérimentation visant à servir la science, cette invention devint progressivement un jeu et fut pratiqué en tant que tel dès 1796 à Paris.
Il est toutefois encore difficile de déterminer quelle était la disposition précise du cadrant qui permettait à la petite bille de rouler sans interruption. Cependant, les historiens sont parvenus à trouver une éventuelle réponse à cette problématique suite à la lecture d’un roman de François Lablé, intitulé à juste titre La Roulette. L’auteur fait dans son livre la description d’une roulette innovante composée de 36 numéros et comprenant également une case zéro ainsi qu’une autre case double-zéro. Le roman avait été publié en 1801. Voilà un fait tout à fait surprenant lorsqu’on sait que les casinos terrestres d’aujourd’hui privilégient davantage la roulette dite européenne –qui ne propose qu’une seule case zéro.
Suppression et transformation
C’est certainement le premier propriétaire du casino d’Hambourg, François Blanc, qui fut à l’origine de la création du deuxième jeu de roulette connu à ce jour. En 1843, l’homme décide de diminuer l’avantage de la maison afin de sensibiliser une clientèle plus vaste. En supprimant la case double-zéro, François Blanc put facilement parvenir à ses fins. Pourtant, cette suppression impliqua un certain nombre de transformations, d’où la création d’un deuxième jeu de roulette. Une nouvelle roue a par conséquent vu le jour : ce modèle inédit comportait deux cases rouges successives et proposait un emplacement différent des numéros sur le cadrant.
Ce nouveau modèle fut très vite surnommé « roulette européenne » bien que deux sous-familles virent le jour peu après, à savoir la roulette française et la roulette britannique.
La dernière touche d’amélioration
Au milieu du XIXème siècle, les établissements de jeux d’argent américains décident de racheter plusieurs roulettes européennes à leurs homologues implantés sur le vieux continent. En effet, les modèles étaient sans cesse renouveler afin de satisfaire la demande croissante. Importées d’Europe, ces vieux modèles furent retouchés puis transformés pour devenir la « roulette américaine ».
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